Ouverture du procès Swatch Group devant la Cour pénale neuchâteloise
Le procès opposant Swatch Group à deux de ses anciens cadres ainsi qu’à un homme d’affaires s’est ouvert hier à Neuchâtel devant la Cour pénale neuchâteloise. Malgré la demande de la défense, le procès n’a pas été renvoyé pour violation du droit d'être entendu.
Les tiers concernés, dont la femme et les enfants d’un ancien responsable des achats chez Tissot, ont été informés de la décision de séquestre par leurs banques. Leur absence d’intervention laisse supposer qu’ils ne souhaitaient pas s’impliquer davantage, selon la présidente de la Cour pénale, Marie-Pierre de Montmollin.
La cour a par ailleurs accepté de disjoindre la procédure pour la veuve de l’ancien responsable qualité de Tissot, dispensant ainsi son avocat, Jean-Daniel Kramer, de comparaître. Ce dernier avait demandé l’arrêt de la procédure pour sa cliente, les fonds étant actuellement bloqués par le séquestre.
En première instance, les prévenus avaient été acquittés de gestion déloyale aggravée, tandis que l’accusation de corruption était prescrite.